Parce qu’il faut bien commencer décembre…

décembre 4th, 2006 by Batiste

Loulous, louloutes, mes chers comparseriotes

Samedi 2 décembre a été une journée éprouvante…

“Mais qu’est ce qu’elle lui a encore fait ?”… se demande alors le lecteur avide de sang et de ragots. Et bien rien du tout elle lui a fait, elle a été pas mal samedi, elle a été très bien même (sauf quand elle s’est rendu compte que le minuteur cramait parce que j’avais allumé la mauvaise plaque (ce qui ne peut pas arriver avec une gazinière soit dit en passant) que là elle a un rien gueulé alors que lui fondait en faisant de la fumée (et en criant “Je fooonnnnddsss”), et vas y que j’étais un vrai gosse et un gros dilétant (oui parfaitement : “gros”)…
Fin de la parenthèse “cherchons le bâton pour nous faire battre”…

Samedi a été éprouvant donc.
Il a fallu trouver des milliards de trucs : un minuteur donc (en plastique), une sœur impatiente, un déguisement pour l’anniversaire de Marion et Camille, une recette de foie gras au chocolat, du fil de nylon, et des cadeaux (je vais pas dire quoi pour qui, je suis un peu lu quand même…).
Et alors question : Où est ce qu’on va un samedi après-midi quand on veut trouver tout et son contraire ?
Réponse : au BHV…

Alors comment te dire lecteur… Les magasins et moi, depuis tout petit, c’est la guerre de tranchées… (et c’est toujours eux qui gagnent)… Surtout un samedi aprèm.
Le magasin idéal, on rentre, on dit “ça”, on prend, on paie, on se casse…
20 secondes chrono… C’est la seule façon de gagner.
Après c’est jambes molles, yeux vitreux, et décrochement de la mâchoire…
Alors le BHV un samedi aprèm au mois de décembre, avec ses 4 étages, la mercerie pour le fil de nylon (4° étages), le rayon cuisine pour le minuteur (”t’avais qu’à pas le faire cramer”), la sœur ébahie devant la démonstration du foie gras au chocolat, ça a été l’enfer du Nord la boue en moins…

On a presque tout trouvé… des boules et des guirlandes pour se déguiser, pas le minuteur, pas les cadeaux, pas le fil en nylon pour accrocher les boules (”ben utilise du fil à rôti, déclara ma soeur, la fonction est la même et ça t’évitera de te saucissonner les oreilles”).
Il faisait nuit quand Adèle est repartie du BHV, les patineurs patinaient devant la mairie de Paris et une fine pluie tombait sur mes épaules (oui je suis poète, oui…).

Heureusement pour compenser cet enfer, le soir, Ferdinand est revenu…
Claudine aussi, le Général, Mauriac, Johnny… Mais surtout Claudine.
Caubère a été monstrueux, il a continué sa vie de ses 13 ans au bac (la scène du bac est génialissime).
Une nuit de 4 ans dans sa chambre pour commencer avec tous ses personnages, tous les films dans sa tête (il rêve qu’il est chef de Cabinet de De Gaulle, déclame Le Cid devant le Général et sa mère (en robe de chambre) au Palais des Papes, écrit des poèmes et fait prendre le train à Mauriac…)
Puis Claudine intervient et lui fait passer le bac en 68, soudoie un examinateur, et l’attend dans la voiture…
Il en reste encore 4 à voir, le prochain c’est demain, et si c’est toujours aussi bien on va pas s’embêter en décembre…

This entry was posted on Lundi, décembre 4th, 2006 at 17:26 and is filed under Non classé. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.

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