Parce que c’était une fausse alerte…

mars 25th, 2008 by Batiste

Deuxième jour de visites au BNL avec mesdames et mesdames les lectrices : le Luxembourg !!
Vos délicieux séjours dans cet état atypique seront toujours agrémentés d’agréables surprises, et vous pourrez y trouver au choix la plus grande station service du monde (53 pompes), une rue de 1 km peuplée exclusivement de stations services, des gens qui parlent qui de l’allemand, qui du français, de l’anglais ou du luxembourgeois, et bien sûr des banque où je suis allé
déposer quelques liquidités gagnées à la sueur du front des autres !!

C’est après le débriefing au siège de mon client préféré que je me suis retrouvé dans un taxi pour l’aéroport :
“Good afternoon Sir”
“Hello !! To the airport !”
“No problem Sir !! Did you have a good day sir ?”
“Yes !! Do you accept credit cards ?”
“Of course Sir !! Visa, MasterCard, American Express, everything you want Sir !!”
Chauffeur classe, costard, Mercedes… Tout cela avait un petit goût de surfait qu’est venu trahir un bracelet qui avait tout de la chaine en or NTM…

La grosse Mercedes brula les quelques kilomètres qui nous séparaient de l’aéroport, et on s’est retrouvé comme des pourris à quelques mètres de notre but dans un embouteillage qui avait tout du truc pas normal genre attaque d’extra-terrestres…

“Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?” m’enquéris-je sobrement dans ma barbe…
“Je ne vous le fait pas dire…” (il parlait français aussi bien que moi…)
“Bon ben je vais finir à pied alors…”
“Justement ça m’arrange je peux faire demi-tour”

L’aéroport du Luxembourg est aussi grand que celui de Beauvais, le parking en moins, et comme un petit malin avait oublié sa valise dans un coin, ils l’avaient évacué en entier (personnel compris) histoire de pas prendre de risques !!
Je suis me suis donc retrouvé avec mon petit sac tout bloqué devant un cordon de police au milieu d’une masse compacte d’hommes-d’affaires-attaché-cases, et de personnel d’aéroport les cheveux dans le vent (frisquet)…
Plus personne à l’intérieur, et derrière le ruban une dizaine de flics couraient dans tous les sens, sortaient, se parlaient, rentraient, ressortaient, agitaient leurs bras… Jusqu’à ce qu’un d’eux sorte un pouce en l’air (ils devaient avoir fait sauter la valise abandonnée pleine de fringues).

Et alors là tu me croiras ou pas lecteur, on se serait cru aux Soldes !!!
Imagine les soldes avec des hommes d’affaires chaussure cirées et mèche stricte… Les flics avaient même pas encore enlevé les rubans qu’ils étaient passé dessous et couraient vers les portes et les comptoirs d’enregistrement (comme si les avions allaient pas les attendre…). Ca se bousculait (je voyais ça de loin je te rassure, j’étais en avance :p), et vas y que ça se chamaillait parce que le petit chemisier joli qu’il en reste plus qu’un en 38 je l’avais vu(e) la première, et vas y que ce comptoir d’enregistrement il est à moi que je suis arrivé en courant plus vite que les autres…

Des gosses je te jure !!
Ils faisaient moins les malins quand ils se sont rendu-compte que notre avion avait deux belles hélices…

This entry was posted on Mardi, mars 25th, 2008 at 23:49 and is filed under La vie ne fait pas de cadeaux, Oui plutôt oui.... You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.

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